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lundi 27 juin 2011

Inondation

Quand la certitude vient à manquer
Accepte de ne pas savoir

Si tu prends les choses à la lettre
Manque à tes principes

Essaie de te tromper
Une fois, deux fois
Et recommence

L'accumulation c'est la vanité
La saturation c'est le commencement

Qu'une seule parole existe

Au milieu une tâche
Autour une nappe
Roule ce tapis et brûle le
Garde la fumée entre tes mains
Ouvre tes mains
Elles sont noires jusqu'à l'os
Baigne toi et lave ton expérience

Vois ce lac, ce lointain
L'eau sombre et froide révèle ton ignorance

Dans la plaine
Les animaux, les fauves
Le murmure de la cascade inonde lentement



dimanche 19 juin 2011

Suivre le mouvement


Le corps collectif est une énergie en devenir.

Nous apprendrons à parler ensemble, pour nous.

Ce n'est pas dans l'évènement que réside notre puissance mais dans l'agir de la réalité.

Soyons infidèles!






vendredi 17 juin 2011

La sortie du cercle

(dé-géolocaliser)

Avons-nous besoin réellement d'un cadre de référence? 

PIl nous faut renoncer à des habitudes relationnelles ou collectives.

Considérons chaque échec non pas comme une force perdue mais comme une erreur d'évaluation de notre part.

Nous devons réussir à proposer des manifestations qui gagnent à tous les coups.

Ne pas s'effrayer de produire des images.

Nous sommes des héritiers en même temps que le devenir de notre époque.

Nous n'avons plus besoin de modestie, mais une affirmation. Une affirmation sans fin.



mercredi 15 juin 2011

Maturité politique



dans tout assemblement humain n'existe de politique réelle qu'à compter du moment où chacun est en mesure d'exprimer librement son intelligence.
ceci est le réquisit de départ. y satisfaire suppose une qualité intérieur résultante d'un usage. chacun est sollicité dans sa faculté de déplacement, de respiration, de consistance, entre fluidité et efficace. savoir se mouvoir, c'est l'art de l'animal politique.

nous avons l'habitude de contrevenir à cet instinct par l'imposition d'un protocole.
en effet, l'instinct a pour désavantage de n'avoir aucune possibilité de faire ses preuves.
ainsi lorsque l'urgence est prétextée et qu'on demande instamment à l'instinct politique de démontrer sa pertinence, celui-ci fera aussi triste figure que l'albatros enfermé dans l'image baudelairienne: "comme il est gauche et veule!"

l'urgence fabrique la panique, la panique entraîne l'automatisation des principes.
et pourtant c'est tout autre que nous voulons le monde, et c'est en cela qu'il nous faut du courage.
c'est dans le coeur de la pratique que les rapports se modulent.
on nous a demandé nos revendications, nous n'osons pas affirmer que c'est la forme que nous voulons travailler.
nous ne voulons pas remplir des contenants parce que nous ne dissocions pas la forme du contenu.
nous voulons pouvoir penser cette forme, en avoir le temps, et nous savons que c'est là la première nécessité.
si nous gardons un oeil sur les expériences artistiques c'est parce nous savons qu'elles ont depuis longtemps oeuvré dans ce sens.
nous avons le droit à la recherche en politique!
nous sommes convaincus qu'il existe des solutions propres à rendre ce monde vivable, plus serein, plus clément et c'est pourquoi nous marquons un temps d'arrêt.
de même l'âme se recueille au moment le plus inattendu pour prélever au bleu du ciel une part de son apaisement.
de même nous voulons pouvoir lever ces yeux au ciel et le transporter un peu avec nous pour le déposer sur le visage d'un semblable le temps d'un croisement du regard.





Utilité, décadence



comme pour toutes choses, il faut qu'à un moment une lutte s'installe car l'évènement est l'instant de chacun.
ce qui restera ce sera la trace de cette lutte avec les oublis qu'elle comprend.
il aura fallu très rapidement circonscrire le cercle avant même qu'il n'ait été bouclé.
il faut faire rejouer les machines qu'on ne prend plus la peine de rejouer littéralement.
alors resteront encore certains à attendre.
ceux-là doivent savoir se résigner régulièrement.
ils sont les dupes de leur croyance, c'est ainsi que se cultive en même temps leur tristesse.
se pourrait-il qu'ils puissent en démordre?

et pourtant on leur dit que le cours se poursuit,
on leur dit que l'affaire commence à naître et qu'aussi bien hommes que femmes commencent à brûler quand le coeur s'organise.
mais une ombre est passée sur leurs yeux et le visage de l'évènement s'est chargé de ce qu'ils ne voulaient pas voir.
ils se répètent dans leurs fors intérieurs: apprend à perdre!
leur orgueil n'aura pas de prise.

ils ont entendus les chants, se sont glissés avec, ont laissé passer les images incertaines en se disant qu'on laisserait aussi passer les leurs,
mais il y a les images incertaines qui s'effacent avec le temps et celles qui perdurent.
on ne veut pas de celles qui restent.
parce qu'elles détiennent en elles la part d'inavoué, elles présentent en face la figure terrible de ce qui ment.
on s'habitue avec fatalité au mensonge.
on exaspère le mensonge et on lui donne la consistance de ce qu'on n'a jamais voulu

pour poser un problème, laissons le venir pas à pas.
en partant de soi. laissons le problème s'installer à l'intérieur du corps au point de le confondre avec soi-même
ensuite il se dégage lentement et emporte avec lui la part de ce qui fait l'expérience
il est puissance,
tout ce qui l'environne est happé par sa voracité
à moins qu'il ne trouve sur sa route son intimité semblable
mais tout cela ne nous appartient plus, que les torsions se conjoignent dans des noyaux, dans des spirales
pour nous ne reste que l'exaltation,
oh! gloire! éternelle!




samedi 11 juin 2011

Evacuation place de Flagey et interdiction de la commune d'Ixelles de tous rassemblements publics


Nous ne connaissons pas le motif précis qui a conduit Willy Decourty à prendre ces décisions communales. Nous savons par contre qu'elle l'ont été en dehors de l'avis du conseil communal auquel avait été envoyé une délégation pour donner voix à notre occupation.

Parmi les informations que nous avons pu retirer des services de police a été mentionné l'inquiétude de la part du bourgmestre que le phénomène s'accroisse à l'identique du campement du carré de Moscou. Nous savons par ailleurs que le campement allait gêner l'installation d'un chapiteau permettant la projection publique de films dans le cadre du 'brussels film festival' qui débute le 22 juin. La situation se pose à l'identique pour l'occupation du Carré de Moscou quant à la tenue de la fête de la musique du 19 juin (installation d'un podium sur le centre de la place).

La culture nous chasse.

Peut-être devons-nous maintenant agir plus explicitement en mettant en place des manifestations sans paroles (musicales, chorégraphiques, performatives ou théâtrales) en confrontation à ces évènements qui eux s'ils n'ont pas de discours disposent pour autant d'une logistique policière efficace.

Il est temps pour nous d'entrer dans une dynamique d'interventions publiques et d'interpellations citoyennes.

Pourquoi l'usage des places publiques seraient-elles du ressort des politiques communales?

L'espace public nous appartient.




jeudi 9 juin 2011

Questions


Une constante dans notre mouvement, celle de lui conférer une portée internationale.
Deuxième constante, celle d’occuper une place publique.
Troisième constante, ici plutôt européenne, se revendiquer de l’indignation.
Se pourrait-il que nous puissions envisager une forme qui ne soit pas d’occupation ?
Tentons-nous d’appliquer à l’Europe les mêmes principes que les gouvernements d’Afrique du Nord ?
La logistique est-elle le commencement de nos revendications ?
Devons-nous agir du point de vue structurel ?
En quoi consiste une occupation ?
En quoi une occupation est politique ?
La nécessité d’une occupation est-elle théorique ?
Dans quelles mesures est-il important d’allier discussions logistique, discussions politique, témoignages, communication publique, manifestations culturelles, réflexions critiques, habitations ?
Sommes-nous des « punks à chien », des « bouffeurs de graines germées », des « âmes perdues » ?
L’organisation est-elle la condition incontournable pour la viabilité de notre mouvement ?
Avons-nous quelque chose à défendre ?
Que voulons-nous ?
Devons-nous avoir des idées ?
Devons-nous parler ?
Sommes-nous héritiers des révolutions passées, ou celle-ci est-elle quelque chose de nouveau, un relai de notre époque ?
Avons-nous un seul terrain linguistique ?
Devons-nous ne revendiquer que de l’eau et du pain ?
De quelle souffrance parlons-nous ?
Sommes-nous en train de faire la preuve qu’il est possible à chaque instant de recréer une société ?
Avons-nous la possibilité de faire sans le monde qui nous environne ? Techniquement et spirituellement parlant ?
Sommes-nous obligés de recourir à l’impression papier pour les communications publiques ?
Avons-nous besoin de technique ?
Faut-il n’utiliser que les nouveaux médias ?
Faut-il tout recommencer ?
Devons-nous écrire un nouveau système philosophique ?
Devons-nous être unis ?
Que voudrions-nous faire ?
A quoi pouvons-nous nous référer ?
Quelle est notre histoire ?
Ne sommes-nous là que pour poser des questions ?
Sommes-nous prêts à perdre ?
Qu’avons-nous à perdre ?
Qu’avons-nous à gagner ?
Y-a-t-il quelque chose sur lequel nous serions certainement tous d’accord ?
Quel est le bon sens ?
Avons-nous du bon sens ?
Qu’en est-il de notre bon sens ?
Cherchons-nous à faire des choses efficaces ?
Que devons-nous modérer ?
A quoi devons nous médier ?
Sommes-nous trop sensibles aux mots ?
Existent-ils des actes précis à accomplir ?
Faisons-nous que contester ?
Avons-nous envie d’être rejoints ?
Devons-nous devenir exponentiels ?
Avons-nous une position ?
Sommes-nous un seul corps ?
Avons-nous à faire avec la morale ?
Aurions-nous peur de perdre notre intégrité ?
Aurions-nous peur d’être seul ?
Avons-nous besoin de cuisiner ?
Y a-t-il une prise de pouvoir ?
Avons-nous pour philosophie le vide ?
Que voulons-nous transmettre ?
Avons-nous quelque chose à faire ensemble ?

Fragen
Eine Konstante unserer Bewegung ist es, ihr internationale Bedeutung zu zusprechen.

Eine zweite Konstante ist es, einen öffentlichen Platz zu besetzen.

Eine dritte, hier eher europäisch, sich empört zu bekennen.

Könnten wir eine Art und Weise ins Auge fassen, die nicht Besetzung wäre?

Versuchen wir in Europa die gleichen Prinzipien anzuwenden wie die Regierungen in Nordafrika?

Ist die Logistik der Beginn unserer Forderungen?

Sollten wir von einem strukturellen Gesichtspunkt aus agieren?
Worin besteht unsere Besetzung?
Inwieweit ist eine Besetzung politisch?
Ist die Notwendigkeit einer Besetzung theoretisch?

Inwieweit ist es wichtig logistische, politische Diskussionen, Beobachtungen, öffentliche Kommunikation, kulturelle Aktivitäten, kritishce Reflexionen und Behausung zu verbinden?

Sind wir „Hundepunks“, „Kernefresser“, „verlorene Seelen“?

Ist Organisation eine unausweichliche Bedingung für das (Über-)Leben unserer Bewegung?

Haben wir etwas zu verteidigen?

Was wollen wir?

Müssten wir Ideen haben?

Müssten wir sprechen?

Sind wir Erb_inn_en vergangener Revolutionen, oder ist das Jetzige etwas neues, spezifisch für unsere Epoche?

Haben wir einen ein einziges linguistisches Spielfeld?

Sollten wir nur Wasser und Brot fordern?

Von welchem Leiden sprechen wir?

Sind wir dabei zu beweisen, dass es möglich ist in jedem Augenblick die Gesellschaft neu zuerschaffen?

Haben wir die Möglichkeit, ohne die Welt um uns zu sein? Technisch und spirituell gesprochen?

Sind wir gezwunden auf Papier zu drucken, um öffentlich zu kommunizieren?

Brauchen wir Technik?

Müssen wir die neuen Medien benutzen?

Müssen wir neu anfangen?

Müssen wir ein neues philosophisches System erdenken?

Müssten wir vereint sein?

Was würden wir machen wollen?

Worauf können wir uns berufen?

Was ist unsere Geschichte?

Sind wir da, um Fragen zu stellen?

Sind wir bereit zu verlieren?

Was haben wir zu verlieren?

Was können wir gewinnen?

Gibt es etwas, womit wir sicherlich alle einverstanden wären?

Was ist der gesunde Menschenverstand bzw. die richtige Richtung?

Haben wir gesunden Menschenverstand bzw. die richtige Richtung?

Wollen wir effiziente Sachen machen?

Was müssten wir mäßigen?

Worüber müssten wir meditieren? (méditer?)

Sind wir zu sensibel, was die Wortwahl betrifft?

Gibt es präzise Taten zu erfüllen?

Widersprechen wir nur?

Wollen wir, dass Menschen sich uns anschließen?

Wollen wir exponentiell werden?

Haben wir eine Position?

Sind wir ein einziger Körper?

Was haben wir mit der Moral zu tun?

Haben wir Angst, unsere Integrität zu verlieren?

Haben wir Angst, allein zu sein?

Müssen wir kochen?

Gibt es eine Machtübernahme?

Ist das Leere unsere Philosophie?

Was haben wir zu übermitteln?

Wollen wir etwas zusammen machen?

VRAGEN

De noodzaak om een internationale omvang aan onze beweging te geven is een steeds aanwezige drang.

Een tweede constante, de impuls om een openbare ruimte, een plein, te bezetten.

Derde constante, deze weliswaar van europese proporties, de gebelgdheid eigen maken.

Zou het mogelijk zijn dat wij een vorm konden ontwikkelen die geen bezetting inhoudt?

Proberen wij voor Europa dezelfde principes toe te passen die voor de noordafrikaanse regeringen van toepassing zijn?

Is de logistiek het begin van ons eisenbundel?

Dienen wij te handelen vanuit een structureel standpunt?

Wat stelt een bezetting voor?

Wat maakt van een bezetting een politiek instrument?

Is de noodzaak van een bezetting een theoretisch iets?

In welke mate is het belangrijk om logistieke en politieke discussies, getuigenverklaringen, openlijke communicatie, culturele manifestaties, kritische bedenkingen en belevingen met mekaar in verband te brengen?

Zijn wij "punks met luizige honden", "sojascheuteneters", "verloren zielen"?

Is het organiseren de onomkoombare vereiste opdat onze beweging levensvatbaar zou kunnen zijn?

Hebben wij iets dat het verdedigen waard is?

Wat willen wij?

Is het nodiog dat wij ideen hebben?

Is het nodig dat wij spreken?

Zijn wij erfgenamen van de vergane revoluties, of is onze huidige beweging iets nieuws, een kind van onze actuele omstandigheden?

Hebben wij een enkele uitdrukkingsvorm?

Moeten wij ons beperken tot het eisen van water en brood?

Over welke kwellingen spreken wij?

Zijn wij bezig het bewijs te leveren dat het mogelijk is op elk moment een gemeenszchap weder op te bouwen?

Kunnen wij dat voor mekaar fiksen zonder rekening te houden met de realiteit die ons omringt? Zowel op technisch als op intellectueel vlak?

Zijn wij genoodzaakt om ons tot het gebruiken van drukwerk te wenden voor het verspreiden van onze openbare boodschappen?

Hebben wij de technologie nodig?

Moeten wij enkel de nieuwe electronische media gebruiken?

Moeten wij alles herbeginnen?

Moeten wij een nieuw filosofisch systeem opbouwen?

Moeten wij verenigd zijn?

Wat zouden wij willen doen?

Wat kunnen wij ons als voorbeeld stellen?

Wat is onze geschiedenis?

Zijn wij enkel hier om vragen te stellen?

Zijn wij bereid te verliezen?

Wat hebben wij te verliezen?

Wat kunnen wij winnen?

Bestaan er zaken waarover wij allemaal samen akkoord zouden kunnen zijn?

Wat is het gezonde verstand?

Hebben wij gezond verstand?

Wat is de stand van zaken betreffende ons gezond verstand?

Zoeken wij efficiente zaken te realiseren?

Wat moeten wij modereren?

In welke zaken moeten wij bemiddelen?

Zijn wij te gevoelig ten aanzien van bepaalde woorden?

Zijn er bepaalde preciese zaken die gerealiseerd moetzen worden?

Doen wij niets anders dat protesteren?

Willen wij gecontacteerd worden?

Moeten wij exponentieel worden?

Hebben wij een standpunt?

Zijn wij een enkel korps?

Hebben wij iets te doen met de moraal?

Zouden wij bang zijn onze integriteit te verliezen?

Zouden wij bang zijn om alleen te staan?

Hebben wij een kok nodig?

Is er een machtsgreep?

Hebben wij de leegte als filosofie?

Wat willen wij overbrengen?

Hebben wij samen iets te doen?

jeudi 2 juin 2011

Questions


Nous ne savons pas ce qu'est la démocratie, mais peut-être l'éprouvons-nous en actes?
Ce qui donne de la consistance au terme de démocratie se vérifie à l'usage (guerre d'usage?). Il n'y a pas de parti communiste, le communisme est un rapport au monde. Il est temps d'établir une politique sans parti. La politique d'aujourd'hui suppose une considération sur ce qui dépasse l'espèce (règne animal, règne végétal). Nous devons réconcilier les moments de lutte et non édifier une énième communauté, nous devons faire exister dans l'instant de la politique réelle. Il s'agit d'une forme de vie, pas une unité.

Que demandons-nous? Sommes-nous pacifistes?
Nous n'avons jamais séparé la guerre de la paix
Qu'avons-nous à perdre? Devons-nous nous organiser?
A quel ordre nous ne souhaitons plus rendre de compte?
Notre question se pose au-delà d'un ordre donné.
Nous ne proposons pas de réponse, nous ne voulons pas de réponse.
Nous n'avons pas de position commune, pas indignés, non-alignés.