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mardi 15 mai 2012

Culture

Lorsqu'on s'avise de parler d'une oeuvre, il reste toujours une part d'incertain. Chacun sait que la connaissance qu'il est possible d'en avoir est sujette à la limite de l'expérience. On peut s'appuyer sur les quelques éléments qui nous parviennent et en proclamer l'usage ou l'évidence. Un autre viendra et déplacera l'objet de la perception à partir du monde qu'il emporte avec lui. L'oeuvre reste ouverte.

Les actes de culture ont justement cette faculté d'entrer dans les vies qui s'y prêtent. Ils ne peuvent ni ne doivent se circonscrire mais rester au niveau de l'usage. C'est à la fois pénible et réjouissant. La culture nous met en confrontation tout en même temps de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas.

Pour autant, il est possible de passer au-delà de cette zone d'influence. Non en ignorant son effet, mais en agissant par ''résonance''.

Il y a dans toutes manifestations de la connaissance humaine un ''propre'' à soi qui ne se détermine pas seulement en tant que 'je suis le sujet de mon existence' mais comme l'affirmation de la présence d'une vie intelligible qui prétend à sa reconnaissance.

Ce n'est plus de nous qu'il s'agit mais de l'élément d'ensemble.

En d'autres termes: il n'y a pas un ensemble qui précède l'usage élémentaire de l'existence mais un devenir commun contenu en chaque élément qu'il nous est donné de concevoir.

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