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lundi 9 janvier 2012

Manifestation quotidienne, faire et constance

J'ai lu: 

Vivre c'est croire, c'est du moins ce que je crois.

et aussi:
Il ne s'agit pas d'être sublime, il suffit d'être fidèle et sérieux.

Ce que je sais:

En abandonnant la représentation, j'ai fait le voeu qu'il n'y ait plus d'autre espace sensible que celui de l'agir. Cela procure un sentiment de confiance irremplaçable. Aucune contradiction ne peut advenir, à peine du doute par moment.

Un ami m'a dit:

On ne fait toujours qu'une seule chose à la fois, ça permet de faire beaucoup de choses.

Ce n'est pas de faire qui est difficile, mais de connaître ses états intérieurs et en faire usage.

A partir de l'alimentation, j'ai constaté que nous connaissions très mal notre corps. Entendu par là qu'il témoigne d'un langage à recevoir. Quoi de plus élémentaire que notre organisme! Est-il pertinent et juste de penser le monde sans l'expérience de notre corps? J'ai parfois l'impression que nous avançons comme des aveugles dans le temps en traînant derrière nous nos corps inertes. Pourtant de quelle sagesse il ressort! C'est avec lui que nous touchons, que nous caressons, que nous regardons, que nous nous exprimons, avec lui que nous sentons, que nous vivons.

J'ai lu que les conduits sanguins de notre corps mis bout à bout faisaient 100 000 km. Notre corps est à l'échelle de la planète. Nous avons en nous cette mesure. 
Inversement, je peux prendre un verre en face de moi, le porter à mes lèvres et boire l'eau qui s'y trouve.
Nous sommes en permanence à la fois infimes et immenses car rien de ce qui est physique n'est distinct des facultés intelligibles auxquelles chaque jour nous prenons part.
De ce fait chacun de nous agît sur le cours du monde.

Il est bon de le savoir.

2 commentaires:

  1. au fait, tu connais un livre qui s'appelle "Aikido, nature et harmonie", écrit pas qqc Saotome. C'est unique lumineux, je n'ai rien lu de plus fantastique sur le corps.

    Jef

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  2. J'ai lu :
    Les grandes entreprises transnationales cherchent à désamorcer toutes forces de contestations et à totaliser leur hégémonie.
    La première étape est de réduire la force des états pour que quelque soit les choix politiques, ils n'aient plus les moyens de leurs politiques.
    La seconde étape est de cultiver chez les gens un état empêchant toute distanciation réflexive par la promotion des croyances et des affects.
    La troisième étape est d'amener à un chaos économique et alimentaire résultant de projets non gérés et non pensés globalement pour s'imposer en sauveurs.

    Croire c'est fuir sa vie, c'est se livrer aux créateurs de croyances.

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